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Une relation entre un monogame et un polyamoureux est-elle possible ?

On ne choisit pas de qui on tombe amoureux… Mais les choses peuvent se compliquer lorqu’un monogame tombe amoureux d’un polyamoureux.

Nous vivons à une époque où de plus en plus de personnes découvrent des moyens individuels de trouver le bonheur en amour et dans la vie et où les modèles de relations alternatifs sont de plus en plus acceptés. Jusqu’à présent, c’est bien beau – après tout, chacun devrait être libre de choisir sa façon d’être heureux, tant que cela ne fait de mal à personne.

Mais cette diversité peut parfois compliquer la vie amoureuse. Par exemple, lorsque des personnes ayant des conceptions très différentes de la relation développent des sentiments l’une pour l’autre.

L’une des deux est alors par exemple habituée à entretenir des relations intimes et précieuses avec plusieurs personnes ; l’autre souhaite en revanche se concentrer sur une seule personne, construire une vie commune, ne pas partager l’attention, l’affection, le temps et l’énergie. Les deux sont justifiés et acceptables. Mais au premier abord, ils ne semblent pas particulièrement compatibles.

« Je suis pansexuelle, une forme d’amour d’une nouvelle ère »

Bien plus qu’une simple tendance, la pansexualité est pour Sofia une toute nouvelle forme de libération sexuelle.

Je sais depuis que je suis petite que je ne suis pas seulement attirée par les hommes. Déjà à l’école, j’étais amoureuse de ma meilleure amie, et dans mes premiers fantasmes sexuels, ce n’étaient pas les garçons qui jouaient un rôle, mais les mannequins en sous-vêtements des catalogues féminins. Ce qui me paraissait normal quand j’étais enfant est devenu un problème pour mon moi adolescente : suis-je lesbienne ? Aujourd’hui, je sais que non. Je ne suis pas hétéro, ni bisexuelle, parce que je ne suis pas attirée par les hommes ou les femmes, mais par les gens.

Vegan depuis 2016, Johanna a accepté de répondre à mes questions sur ses motivations et son mode de vie vegan.

Pour quelles raisons es-tu végan ?

Les raisons sont multiples. Cela a commencé pour des raisons de santé. J’ai découvert le livre Le rapport Campbell (The China Study), où il est démontré que la consommation d’aliments d’origine animale (surtout les produits laitiers) et l’apparition de maladies telles que le cancer (sein, prostate, rectum), le diabète de type 1 et 2, les maladies cardiovasculaires, l’obésité, les maladies auto-immunes, l’ostéoporose ou les maladies dégénératives du cerveau sont liées.

Aussi, pour des raisons éthiques, le véganisme condamne l’élevage intensif et à plus grande échelle participe à la limitation de la consommation d’eau et de Co2. Tant de calories sont gaspillées dans l’élevage. Si l’on considère que la surface nécessaire à la production de 4 kg de viande de bœuf permettrait également de produire une bonne centaine de kg d’aliments végétaux au profil nutritionnel similaire, on pourrait nourrir plus de personnes dans le besoin sur notre planète.

Toutes les 60 secondes des surfaces équivalentes à plus de 50 terrains de football sont abattues : pour le soja, qui n’est pas utilisé pour l’alimentation (comme c’est le cas pour 90% des cultures agricoles), mais pour l’élevage. C’est incompréhensible pour moi et je ne veux plus cautionner cela indéfiniment.